ASPTT Strasbourg 36 / Altkirch 31Même si le score final n’est pas impressionnant, l’ASPTT Strasbourg (N2) a clairement dominé cette demi-finale contre Altkirch (N3), qui est bien revenu en fin de partie.
La curiosité de ce match sera de voir Virginie Schueller, la capitaine et arrière gauche de l’ASPTT, évoluer tout le match dans le but, faute de gardienne disponible.
Et les plus troublées par cet “événement” auront été les joueuses d’Altkirch, qui vont globalement avoir du mal à cadrer leurs ballons en première période. Il faut dire que la défense de l’ASPTT montre, pour compenser, une attention décuplée, plaçant les mains sur les bonnes trajectoires.
En attaque, le jeu est d’abord brouillon, mais Émilie Pfaadt va sauver les meubles. Car c’est Altkirch, avec Hélène Kempf, Paola Ekuba et Marie-Cécile Pallier qui avait pris une belle avance : 1-4 (6e ). Mais plus tard, grâce à un petit jeu bien léché, l’ASPTT va faire la différence. De façon nette et tranchante : 12-5 (19e ), 16-7 (24e ) et 19-12 à la pause.
« C’est bien, on a bien couru »
Malgré quelques sautes de concentration, les Strasbourgeoises (où Ellie Darleux a fait un retour remarqué) vont poursuivre l’effort (26-16, 40e ), avant de quelque peu relâcher l’étreinte.
Altkirch, avec Hélène Kempf, de loin, ou encore Mélissa Essahraoui, au cœur de la défense orange, va réduire l’écart progressivement pour échouer à cinq buts.
« C’est bien, on a bien couru, on n’a pas eu de blessée ou de carton rouge, c’était l’essentiel, résume Robert Pallaro, le coach de l’USA. En deuxième mi-temps, il y a eu un certain relâchement en face et nous avons pu revenir. Compte tenu des circonstances et de l’effectif présenté, je suis satisfait de notre match. »
Même satisfaction avec la qualification en plus du côté de l’ASPTT Strasbourg. « D’abord, on va remercier notre capitaine de s’être sacrifiée pour l’équipe avec une prestation à la hauteur, s’amuse Cédric Amour, le coach de l’ASPTT. L’objectif était de protéger notre gardienne tout en cherchant la gagne. On a bien bossé durant une mi-temps avant de lâcher un peu, mais on a assuré l’essentiel. »
Tout le monde est donc content au terme de cette rencontre disputée, de surcroît, dans un esprit joyeux et sympathique. C’est toujours mieux…
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