ASPTT Strasbourg : 31 / Echalas : 31Deux jours plus tard, les Strasbourgeoises doivent encore se poser des questions. Car le match de samedi soir est de ceux que l’on termine avec un gros mal de crâne et de multiples interrogations. La principale étant : comment la victoire a-t-elle pu nous échapper ?
Car le match ronronnait agréablement jusque dans les dernières minutes. Résumons d’abord en vitesse les épisodes précédents avant d’en venir à l’essentiel, à cette fin de partie, donc.
Ça joue vite et plutôt bien en première mi-temps, malgré des pertes de balles un peu trop nombreuses. Mais les deux équipes sont entreprenantes, notamment Echalas qui présente un groupe dynamique. La défense locale va avoir beaucoup de mal à déjouer les initiatives adverses (1-3, 3e et 4-6, 7e ), mais avec une impeccable Émilie Pfaadt en attaque (7/7 au tir dans cette mi-temps), l’ASPTT se replace (8-8, 13e ).
Et si les visiteuses insistent (9-12, 17e ) en jouant vite, Sira Macalou et Mélanie Rey en font autant : 18-15 à la pause.
La seconde période se présente sereinement. Haby Badiane et ses coéquipières sont bien dans leur match : 23-17 (40e ), 28-22 (48e ), Echalas a perdu de son “peps”. Et puis arrive un petit coup de mou, le temps d’un “0-4”, pas encore franchement inquiétant : 28-26 (52e ).
Mais l’ASPTT ne va pas trouver de second souffle et les visiteuses reprennent espoir au fil des minutes. Tous les spectateurs vont terminer le match debout tant cela devient crispant quand Echalas revient à 30-30 (59e ) et glaçant quand on observe un 30-31 à 50’’ du gong.
Un penalty provoqué par Chourouk Ourghi-Merdja, et transformé par Virginie Schueller, plus un arrêt de Séverine Klijn vont permettre aux Strasbourgeoises d’obtenir le nul. Ouf ! Un point de perdu, c’est mieux que deux.
« On a perdu des points bêtement »
« C’était une prestation contrastée, analyse Cédric Amour, le coach de l’ASPTT. Une mauvaise première mi-temps, avec des déchets au tir, des mauvais choix et une défense qui n’est pas en place. En deuxième, c’était mieux sans être transcendant, mais on a encore péché en défense en ne contrant aucun ballon. On peut s’en vouloir. Pour une équipe qui est première, c’est une mauvaise prestation, on a perdu des points bêtement et encore ce nul est un moindre mal, mais on ne peut pas s’en satisfaire. »
L’ASPTT cède, au goal-average, son fauteuil de leader à Besançon II, Colmar est à un point, Dijon II à deux. La lutte s’annonce passionnante avant les prochaines confrontations directes, mais les Strasbourgeoises auraient bien aimé éviter d’égarer ce point.
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