HDH 26 / ASPTT Strasbourg 28 Le HDH n’est pas passé loin de l’exploit samedi soir. Les filles de Claude Meier ont, en effet, longtemps embêté le leader, avant de céder devant le métier des Strasbourgeoises en milieu de deuxième mi-temps.
Alors qu’on le croyait trop tendre pour ce face-à-face, le HDH a montré de belles choses, sur lesquelles il faudra s’appuyer lors des prochaines échéances à venir.
« Les filles ont parfaitement respecté la feuille de route, elles ont fait un gros match », déclare Claude Meier, qui est sorti de ce match avec des regrets.
Si les premières minutes sont entièrement verrouillées par les deux défenses, on sent aussi beaucoup de fébrilité de part et d’autre (5-5 à la 15e ).
Le HDH va en profiter, par Sophie Schoepf, pour prendre trois longueurs d’avance à la 9e (8-5). Mais dans le sillage d’Émilie Pfaadt, l’ASPTT recolle tout de suite : 8-8.
Grâce à un faux rythme qui gêne les Strasbourgeoises, grâce aussi à des attaques bien placées, le HDH déroule tranquillement son jeu et fait longtemps jeu égal avec son adversaire.
« Prenez votre temps, soignez vos attaques », lance Claude Meier à ses protégées. « Accélérez le jeu, mettez du rythme », rétorque Cédric Amour, le coach de l’ASPTT, qui sent le danger.
Alors qu’Hélène Bertrand met en échec les attaquantes de l’ASPTT, deux “missiles” envoyés de la deuxième ligne par Stéphanie Torriero et par Mylène Ritter ne laissent aucune chance à Fanny Dangel et redonnent deux longueurs d’avance au HDH : 13-11 (28e ). Juste avant de rentrer aux vestiaires, Sira Macalou réduit l’écart à 13-12.
Séverine Klijn décisive
L’entrée en jeu, en deuxième mi-temps, de Séverine Klijn dans la cage de l’ASPTT, va être décisive. La jeune gardienne de 19 ans va mettre les buteuses du HDH en échec, alors que sur les contres, Chourouk Ourghi-Merdja, Émilie Pfaadt et Elisa M Pova font mouche.
C’est le tournant du match. L’ASPTT a fait le trou pour mener 17-23. Cette fois le HDH, même s’il réduira l’écart à 26-28 à la fin, ne trouvera plus les ressources suffisantes pour déstabiliser le leader.
« On a mis plus de rythme en deuxième mi-temps, ce qui nous a permis de faire la différence. Au final, je suis satisfait de prendre les trois points, car un derby n’est jamais facile à gagner, même si notre victoire est logique », termine Cédric Amour, l’entraîneur de l’ASPTT Strasbourg qui continue son cavalier seul (cinq victoires en cinq matches) en tête.
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