Sashina Vignes (ASPTT Strasbourg) s’est inclinée hier (dimanche 31 mars) en finale du simples dames du “French International” à Orléans contre l’Espagnole Beatriz Corrales, tenante du titre. Une défaite en deux sets 14/21, 13/21 contre la N.27 mondiale licenciée à Chambly qui laisse forcément des regrets à la N.1 française (41e mondiale).
« Je n’avais jamais perdu en deux sets contre elle, je sais que j’avais moyen de faire bien mieux mais je n’ai pas réussi à rentrer dans ma finale, constate la Strasbourgeoise. J’avais à cœur de faire un bon tournoi international en France. Dans l’ensemble, ce n’est pas mauvais, j’ai dû sortir des gros matches pour aller en finale. Je les ais d’ailleurs ressenti aujourd’hui (dimanche 31 mars) même si ce n’est pas une excuse. »
Sashina Vignes pourra toujours se consoler en se disant qu’elle a mieux abordé le deuxième rendez-vous international français (après l’Open de France parisien) qu’il y a un an. La Strasbourgeoise avait en effet été sortie du tournoi dès le premier tour. Elle a surtout un mois maintenant pour bien préparer les championnats d’Europe.
Autre Alsacien à avoir brillé à Orléans ce week-end, Gaëtan Mittelheisser (Village-Neuf) s’est hissé en finale du double hommes, comme la saison dernière, associé cette fois à Bastian Kersaudy. Comme l’an dernier le Haut-Rhinois a subi la loi des Polonais Premislaw Wacha et Adam Cwalina (licencié à l’ASPTT Strasbourg). Mais la défaite en trois sets (21/13, 17/21, 18/21) contre les 22es mondiaux montre à Gaëtan Mittelheisser que l’écart se réduit avec le top niveau mondial.
« Il y a forcément toujours une pointe de déception de perdre en finale d’un tournoi international en France. Mais je préfère perdre comme ça en ayant fait plus que leur tenir tête pendant un set et demi que comme il y a un an (avec Baptiste Carême, ndlr) en ayant la sensation d’être passé à côté, analyse Gaëtan Mittelheisser. Avec Bastian on a que vingt ans, on vient d’entrer dans les 70 meilleurs mondiaux mais il nous manque encore de l’expérience pour battre une paire du Top 20 en finale. Mais on sent qu’on progresse, on sort un gros tournoi en battant la 2e paire française ( Lucas Corvée/Brice Leverdez, 49es mondiaux, ndlr ) en deux sets ( 21/14, 25/23 ). La semaine précédente, on va en demi-finale en Pologne. On est sur la bonne voie et il faut aussi passer par des défaites en finale pour continuer à progresser. »
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